📌 Relation client

Elle désigne l’ensemble des échanges entre une entreprise et ses clients, avant, pendant et après la vente. Elle englobe l’accueil, le conseil, le suivi, la gestion des réclamations et la fidélisation. En BtoB comme en BtoC, elle repose sur l’écoute, la réactivité et la personnalisation. Pilier de la satisfaction et de la fidélité, elle se mesure par des indicateurs comme le NPS ou le taux de churn. Bien gérée, elle devient un levier de croissance durable et un avantage concurrentiel décisif.

Aujourd'hui la concurrence est de plus en plus vive et les consommateurs de plus en plus exigeants, la relation client n’est plus une simple fonction commerciale ou un service d’après-vente. Elle est devenue un véritable pilier stratégique pour la performance et la pérennité des entreprises.

Face à la digitalisation, à la montée en puissance de l’intelligence artificielle et à la crise de confiance généralisée entre marques et consommateurs, les entreprises doivent repenser leur manière d’écouter, de comprendre et de servir leurs clients.

Relation client

Nous allons vous proposer un tour d’horizon complet de la relation client, de ses définitions aux enjeux réglementaires, en passant par les chiffres clés, les outils, les bonnes pratiques et les risques d’une mauvaise gestion.

Définition de la relation client

Définition de la relation client

Débutons par une définition : la relation client regroupe l'ensemble des interactions entre une entreprise et ses clients, qu'elles aient lieu avant, pendant ou après la vente. Elle inclut la communication, le service, l’accompagnement, la gestion des réclamations et la fidélisation.

On distingue deux grandes approches :

  • La relation transactionnelle, centrée sur l’acte d’achat.
  • La relation relationnelle, qui vise à construire un lien durable et de confiance avec l'acheteur.

Aujourd’hui, la relation client s’inscrit beaucoup plus dans une logique omnicanale, combinant points de contact physiques (boutique, agence) et digitaux (site, tchat, réseaux sociaux).

Elle est de plus en plus assistée par des outils technologiques, mais repose encore largement sur la qualité humaine du contact.

Bon à savoir 95 % des clients insatisfaits… ne se plaignent jamais. Et pourtant, 91 % d’entre eux ne reviendront jamais. Autrement dit : le silence client est plus dangereux que la plainte.

Qu’est-ce que la relation client ?

La relation client englobe l’ensemble des échanges entre une entreprise et ses clients, avant, pendant et après l’acte d’achat. Elle comprend :

  • La gestion du contact client (physique, téléphonique, digital),
  • Le suivi de la satisfaction et des avis,
  • La fidélisation et la création d’un lien émotionnel durable,
  • L’exploitation des données clients pour améliorer les offres.

À l’ère du digital, elle s’appuie sur des outils puissants comme les CRM, les chatbots, l’intelligence artificielle ou l’automatisation des messages pour personnaliser l’expérience à grande échelle.

Pourquoi la relation client est-elle si stratégique ?

  • Fidéliser coûte 5 à 7 fois moins cher que recruter
    Un client fidèle achète plus souvent, recommande votre marque et devient un ambassadeur naturel. En B2C comme en B2B, c’est un actif immatériel de grande valeur.
  • Réduire l’attrition et améliorer le churn
    Une mauvaise expérience peut suffire à perdre un acheteur. 91 % des clients insatisfaits ne reviennent jamais mais 95 % sont prêts à revenir si le problème est bien résolu.
  • Attirer plus de prospects par bouche-à-oreille
    Une relation client fluide et soignée se traduit en avis positifs, en notations sur Google ou Trustpilot, en partages sur les réseaux sociaux.
  • Créer un avantage concurrentiel durable
    Dans des secteurs saturés, l’expérience devient le produit. La qualité de la relation perçue pèse autant que le prix ou la technicité.
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Bon à savoir Les entreprises qui priorisent la relation client sont 60 % plus rentables. (Ce n’est pas un effet du hasard, mais le résultat d’un cercle vertueux : satisfaction, fidélité, marge).

Les objectifs de la relation client

La relation client est aujourd’hui un véritable levier de performance. Fidéliser un acheteur coûte en moyenne cinq fois moins cher que d’en conquérir un nouveau. Mieux encore, un client fidèle achète plus souvent, dépense davantage, recommande l’entreprise et est plus indulgent en cas d’aléa.

L’objectif de la relation client est donc d’accroître la valeur client à vie (Customer Lifetime Value) tout en réduisant le churn (taux de désengagement).

Une bonne relation client permet aussi :

  • d’améliorer l’image de marque,
  • de renforcer l’avantage concurrentiel,
  • de transformer les clients en ambassadeurs.

Dans certains secteurs (banque, télécoms, assurance), la qualité de la relation client est devenue un critère de choix aussi important que le prix ou l’offre.

Les chiffres clés de la relation client

Quelques données illustrent l’importance cruciale de ce sujet :

  • Selon PwC, 80 % des clients affirment qu’une seule mauvaise expérience suffit pour les faire changer de fournisseur.
  • Salesforce estime que 64 % des consommateurs attendent des interactions personnalisées, adaptées à leur historique.
  • En France, moins de 45 % des entreprises répondent aux demandes clients dans un délai de 24 heures.
  • Les entreprises qui excellent dans la relation client enregistrent une croissance 5 fois supérieure à celles qui n’y investissent pas (Forrester).

Ces chiffres montrent que la qualité de la relation client influence directement les performances économiques.

Bon à savoir 4. 68 % des clients BtoB quittent un fournisseur… à cause d’un manque de relation. Pas de litige, pas de hausse de prix : juste un manque de lien, de suivi, de contact. Le silence fait fuir plus sûrement qu’un problème.

Les piliers d’une relation client performante

La personnalisation, reine de la fidélisation

Un message générique, une expérience impersonnelle ? C’est terminé. Grâce aux CRM et aux outils de data, une entreprise peut désormais :

  • Adapter ses offres selon le profil du client,
  • Envoyer des messages sur-mesure (nom, comportement, historique d’achat),
  • Créer un parcours client fluide et cohérent.
Bon à savoir « 80 % des consommateurs sont plus susceptibles d’acheter auprès d’une marque qui propose une expérience personnalisée » – Epsilon, 2023

Les outils de gestion de la relation client (CRM)

Les entreprises disposent aujourd’hui d’une large gamme d’outils pour structurer et automatiser leur relation client. Le CRM (Customer Relationship Management) est au cœur de ce système : il permet de centraliser les informations clients, de suivre les interactions, de personnaliser les communications et d’optimiser le suivi commercial.

Des solutions comme Salesforce, HubSpot, Zoho ou Pipedrive permettent d’intégrer les données de vente, de marketing et de service client. D’autres outils complémentaires incluent :

  • Les plateformes de marketing automation,
  • Les chatbots pour le support en ligne,
  • Les outils de mesure de la satisfaction (NPS, CSAT),
  • L’analyse comportementale via IA ou algorithmes de scoring.

Bien utilisés, ces outils permettent de passer d’une relation réactive à une accointance proactive et prédictive.

L’omnicanalité : être présent où le client vous attend

En 2025, un prospect peut vous contacter par mail, WhatsApp, chatbot, téléphone, LinkedIn ou même via un formulaire Google. L’entreprise doit garantir :

  • Une réponse rapide sur chaque canal,
  • Une expérience cohérente (ex : éviter de redemander les mêmes infos),
  • Une centralisation des données pour suivre le parcours de bout en bout.

Le temps réel et la réactivité

Les clients n’attendent plus. Ils exigent une réponse immédiate, même à 23h. Cela passe par :

  • Des chatbots intelligents disponibles 24/7,
  • Des notifications automatisées (ex : suivi de commande),
  • Un SAV structuré avec promesse de délai (moins de 2h).

L’écoute active et la culture du feedback

Demander un avis n’est plus une option, c’est une opportunité :

  • D’identifier des irritants,
  • De valoriser les ambassadeurs,
  • D’afficher la transparence (avis Google, Trustpilot, etc.),
  • D'améliorer en continu vos produits ou services.

Risques d’une mauvaise relation client

Une relation client dégradée peut avoir des conséquences très négatives pour l’entreprise :

  • Perte de clients et baisse du chiffre d’affaires,
  • E-réputation endommagée : avis négatifs sur Google, Trustpilot, réseaux sociaux,
  • Coûts accrus de support ou de rétention,
  • Démotivation des équipes, confrontées à des plaintes récurrentes.

Dans un contexte où l’avis d’un client peut être lu par des milliers d’internautes, chaque interaction compte. Un seul incident mal géré peut nuire durablement à la marque.

Bon à savoir 8. 60 % des acheteurs BtoB affirment qu’ils seraient restés… si on les avait juste appelés. Comme en amour, le silence entretient la distance. Et dans le BtoB, un client non relancé devient un acheteur du concurrent.

La relation client en matière de paiement et de relance

La qualité de la relation client ne s’arrête pas à la vente ou au service après-vente. Elle s’étend aussi au moment sensible du règlement de la facture.

Une gestion respectueuse, claire et structurée du paiement renforce la confiance et limite les tensions.

  • Informer le client en amont des conditions de paiement,
  • Envoyer des factures lisibles et ponctuelles,
  • Relancer avec tact et professionnalisme sont autant d’éléments essentiels.

Un processus de relance bien conçu (automatisé mais personnalisé) peut réduire les délais de paiement tout en préservant la relation.

À l’inverse, des relances agressives ou maladroites peuvent entacher l’image de l’entreprise. Certaines entreprises choisissent même d'impliquer leur service client dans la phase de recouvrement amiable, pour maintenir un ton humain et commercial.

En résumé, la gestion du paiement fait partie intégrante de l’expérience client.

La relation client assistée avec l’affacturage

L’affacturage, souvent perçu comme un simple outil de financement à court terme, joue en réalité un rôle bien plus large dans l’écosystème de gestion de l’entreprise. Utilisé intelligemment, il peut devenir un véritable levier stratégique pour la relation client.

Une externalisation qui professionnalise la gestion client

En confiant la gestion de ses créances commerciales à un factor, l’entreprise externalise un pan sensible de son activité : la facturation, la relance et le suivi des paiements. Cette délégation à un acteur spécialisé permet d’instaurer un cadre professionnel, rigoureux et impartial dans la gestion de la relation financière.

Le factor agit comme un tiers neutre, en charge de suivre les échéances, relancer les clients en retard, et appliquer les conditions de paiement prévues. Cette neutralité évite les tensions souvent délicates entre service commercial et comptable, notamment lorsque les retards de paiement se répètent. L’entreprise conserve ainsi son capital relationnel avec le client tout en assurant une relance efficace et structurée.

Sécurité et transparence dans la relation commerciale

Lorsque l’affacturage est mis en place sans recours, c’est le factor qui supporte le risque d’impayé. Cette option sécurise non seulement la trésorerie de l’entreprise, mais elle protège aussi la qualité de la relation commerciale : en cas de défaillance du client, c’est le factor, et non le fournisseur, qui gère les conséquences. Cela évite les conflits potentiels et maintient un dialogue commercial serein.

Par ailleurs, de nombreuses plateformes d’affacturage, notamment en ligne, proposent désormais des interfaces partagées où le client final peut consulter l’état de ses factures, savoir si elles ont été cédées, et entrer en contact directement avec le factor. Cette transparence accrue améliore la fluidité des échanges, tout en évitant les incompréhensions liées à la cession de créances.

Un impact positif sur la confiance et la qualité de service

Contrairement aux idées reçues, l’affacturage ne dégrade pas la relation client : il peut, au contraire, renforcer la confiance entre les parties. En garantissant que le cycle de facturation est bien cadré, que les paiements sont suivis et que les retards sont gérés avec méthode, l’entreprise démontre sa maturité financière.

Côté acheteur, le recours à un factor est souvent perçu comme le signe d’une organisation structurée, capable de déléguer tout en assurant un haut niveau de service. Cela rassure sur la fiabilité du fournisseur, sur sa pérennité, et sur sa capacité à maintenir une relation commerciale stable et réactive.

Une démarche bénéfique pour les entreprises en croissance

Les entreprises en forte croissance ou en phase de transformation bénéficient particulièrement de cette approche. Plutôt que de mobiliser leurs ressources internes sur des tâches de relance ou de suivi, elles peuvent se concentrer sur leur cœur de métier tout en assurant une gestion rigoureuse de la relation financière.

L’affacturage devient alors un accélérateur de croissance maîtrisée, alliant efficacité opérationnelle et relation client préservée.

En résumé

L’affacturage, bien plus qu’un financement, est aussi un outil d’optimisation de la relation client. Il permet :

  • Une relance externalisée, neutre et professionnelle ;
  • Une protection contre les impayés (en mode sans recours) ;
  • Une meilleure transparence avec le client grâce aux outils numériques ;
  • Un renforcement de la confiance grâce à une gestion structurée.

Dans un contexte où la relation client est un actif stratégique, l’affacturage peut devenir un allié discret mais puissant au service de la fluidité commerciale et de la performance financière.

Les bonnes pratiques et leviers de fidélisation

Améliorer sa relation client passe par une combinaison de stratégies humaines, technologiques et organisationnelles :

  • Personnaliser les messages et les offres,
  • Répondre rapidement et efficacement aux sollicitations,
  • Faire preuve de transparence et de responsabilité en cas d’erreur,
  • Mettre en place un programme de fidélité attractif,
  • Encourager les retours d’expérience clients et les valoriser,
  • Former les équipes à l’écoute active et à l’empathie,
  • Créer une culture client partagée dans toute l’entreprise.

L’objectif n’est pas seulement de satisfaire, mais de créer un attachement durable à la marque.

Rappelons-nous que la relation client n’est plus un simple service : c’est un véritable facteur de différenciation et de croissance.
Comme nous le constatons chaque jour, les produits et les prix se ressemblent de plus en plus, l’expérience offerte au client devient un avantage compétitif majeur. En combinant technologie, réactivité et humanité, les entreprises peuvent bâtir des relations durables, profitables et résilientes. Plus qu’une tendance, la qualité relationnelle est devenue une exigence incontournable pour toute entreprise qui aspire à durer.

Des exemples concrets d’entreprises qui brillent par leur relation client

E-commerce : Decathlon, ManoMano, Darty

Les actions mises en places :

  • Assistance proactive et réactive : Decathlon propose un chat instantané avec des experts produits. En quelques secondes, un conseiller est disponible pour aiguiller l’utilisateur dans son choix, notamment sur les équipements techniques.
  • Processus de retour ultra simplifié : ManoMano intègre une gestion du retour produit 100 % digitalisée, avec des étiquettes imprimables, des points relais, et une promesse de remboursement clair en moins de 5 jours.
  • Expérience post-achat personnalisée : Darty envoie des notifications intelligentes : conseils d’entretien, offres complémentaires, ou rappels de garantie, tout cela déclenché par les comportements du client.

Résultat :
Selon une étude OpinionWay, 82 % des consommateurs considèrent que le service après-vente influe sur leur décision de rachat. Decathlon atteint un taux de satisfaction client de 91 %, supérieur à la moyenne du secteur.

Le tourisme et l'hôtellerie : Club Med, Accor, Mama Shelter

Les actions mises en places :

  • Suivi personnalisé dès la réservation : Chez Club Med, chaque acheteur est pris en charge par un CRM qui envoie des messages ciblés selon la destination choisie, le profil familial ou les habitudes de voyage.
  • Sondage client pendant le séjour : Mama Shelter sollicite les retours à chaud en cours de séjour via WhatsApp, permettant une réaction immédiate en cas d’insatisfaction.
  • Programme de fidélité relationnel : Accor propose des expériences uniques à ses membres fidèles (accès à des événements sportifs, concerts, etc.), en créant un lien émotionnel fort.

Résultat :
Club Med a vu sa durée moyenne de séjour augmenter de 14 % depuis la mise en place d’un suivi client renforcé. L’émotion devient un levier de rétention.

Le B2B SaaS & Fintech : Qonto, Spendesk, Pennylane

Les actions mises en places :

  • Onboarding sur-mesure : Spendesk dédie un Customer Success Manager aux nouveaux clients B2B, avec des sessions de formation et des objectifs communs suivis en temps réel.
  • Support multi-canal ultra-rapide : Qonto propose un temps de réponse moyen de moins de 15 minutes sur le chat en ligne, y compris le week-end.
  • Communication proactive sur les bugs ou incidents : Pennylane prévient ses clients en amont d’un incident technique ou d’une maintenance, avec des solutions alternatives.

Résultat :
Ces entreprises affichent un NPS moyen supérieur à 65, un score remarquable dans le secteur B2B (la moyenne étant de 30 à 40).

Les indicateurs clés : comment mesurer et piloter la relation client

Cultiver une relation client harmonieuse repose certes sur l’intuition, l’écoute et le lien humain. Mais dans un monde d’objectifs, de résultats et de croissance, l’émotion seule ne suffit. Il faut pouvoir quantifier ce qui compte, donner forme aux ressentis, transformer la satisfaction en données exploitables. C’est là qu’interviennent les KPI (Key Performance Indicators), ces balises précieuses qui éclairent le chemin vers l’excellence relationnelle.

1. Le NPS : la boussole de la recommandation

Parmi ces indicateurs, le Net Promoter Score est sans doute le plus emblématique. Une seule question, aussi simple que redoutablement efficace :

« Sur une échelle de 0 à 10, recommanderiez-vous notre entreprise à un ami ou collègue ? »

Derrière cette formulation se cache un indice de confiance :

  • Promoteurs : notes 9-10
  • Détracteurs : notes 0-6

Formule : NPS = % Promoteurs – % Détracteurs

À partir de 50, vous entrez dans le cercle restreint des marques admirées. Apple, Amazon ou Tesla tutoient les sommets avec des scores au-delà de 60.

2. Le CSAT : le thermomètre de la satisfaction immédiate

Si le NPS mesure la fidélité, le CSAT (Customer Satisfaction Score) prend le pouls de vos clients à chaud, juste après une interaction : un achat, une réponse du support, une livraison.

« Êtes-vous satisfait de votre expérience ? »

La notation, souvent sur 5 ou 10, est rapide à obtenir, facile à exploiter.

Elle permet de détecter les irritants en temps réel, et de féliciter les équipes quand tout se passe bien.

Un CSAT supérieur à 80 % est le signe d’un parcours client fluide et maîtrisé.

3. Le taux de churn : les adieux qui coûtent cher

En BtoB, perdre un client, c’est souvent perdre des mois, voire des années de confiance et d’investissement. Le churn rate (ou taux d’attrition) mesure cette douleur froide :

(Clients perdus / Clients totaux en début de période) × 100

À surveiller comme le lait sur le feu, surtout dans les modèles par abonnement, les services en ligne, ou les contrats reconductibles.

Un churn mensuel inférieur à 5 % est rassurant. Au-delà, il faut agir : réengager, comprendre, ajuster.

4. La CLV : la valeur d’une relation sur le long terme

Un client fidèle ne vaut pas seulement un panier moyen, il incarne une valeur à vie : c’est la Customer Lifetime Value (CLV). Elle évalue ce qu’un client vous rapportera sur toute la durée de sa collaboration.

Pourquoi est-ce crucial ? Parce que cela permet de rationaliser vos efforts. On peut investir davantage sur l’acquisition ou la fidélisation quand on connaît précisément le potentiel de chaque relation.

Une augmentation de 20 % de la CLV peut suffire à doubler la rentabilité nette d’une PME bien structurée.

5. Le temps moyen de réponse : la promesse d’écoute en action

Dans un monde où tout va vite, la réactivité est devenue une vertu cardinale. Un client qui attend est un acheteur qui doute. Mesurer le temps moyen de réponse (à un mail, un ticket, une demande sur le chat) est essentiel.

Les standards modernes sont exigeants :

  • En B2C, moins d’une heure devient la norme.
  • En B2B, on tolère rarement plus de 24 heures.

D’après Zendesk, 60 % des clients changent de fournisseur après seulement deux mauvaises expériences. Une lenteur injustifiée peut coûter cher.

En résumé, piloter la relation client, c’est combiner l’empathie à la rigueur, l’intuition au pilotage, la proximité au professionnalisme. Ces indicateurs ne sont pas des gadgets de gestionnaire : ils sont les témoins concrets de votre capacité à tenir vos promesses et à mériter, jour après jour, la confiance de vos clients.

Les indicateurs clés de la relation client

FAQ / Tout savoir sur la relation client en BtoB

Vous travaillez en BtoB ou BtoC et souhaitez mieux comprendre les enjeux, outils et bonnes pratiques pour bâtir une relation client solide et durable ? Cette FAQ complète vous apporte des réponses claires et concrètes sur tout ce qu’il faut savoir pour faire de votre relation client un véritable levier de performance.

1. Qu’est-ce que la relation client BtoB ?

👉 La relation client BtoB (Business to Business) désigne l’ensemble des interactions et processus mis en place entre une entreprise et ses clients professionnels (autres entreprises, administrations, distributeurs…). Elle inclut la prospection, la vente, le suivi après-vente, la fidélisation et la gestion des réclamations.

2. En quoi la relation client BtoB est-elle différente de la relation BtoC ?

👉 La relation client en BtoB se distingue fondamentalement de celle en BtoC, car elle repose sur des processus plus longs, des interlocuteurs multiples et des enjeux économiques souvent plus stratégiques pour les deux parties.

  • Cycle de vente plus long
  • Décideurs multiples (DAF, acheteur, DG…)
  • Volumes d'achat plus élevés
  • Personnalisation renforcée : offres, délais, conditions de paiement…
  • Contrats et engagements formalisés

3. Quels sont les leviers pour améliorer la relation client ?

👉 Optimiser la relation client en BtoB devient un levier stratégique incontournable pour assurer la pérennité et la croissance des entreprises.

  • Écoute active des besoins clients
  • Suivi personnalisé avec un interlocuteur dédié
  • CRM performant (Customer Relationship Management)
  • Réactivité dans les réponses et le service après-vente
  • Communication régulière : newsletters, rapports, invitations
  • Clarté contractuelle : conditions générales de vente, délais, garanties

4. Quels outils peuvent structurer une bonne relation client ?

👉 Pour bâtir une relation client solide et durable en BtoB, les entreprises doivent s’appuyer sur des outils adaptés qui facilitent le suivi, la communication et la personnalisation de l’expérience client.

  • CRM (Salesforce, HubSpot, Pipedrive, Zoho…)
  • ERP (SAP, Sage, Odoo) avec module client
  • Plateformes de ticketing et support client (Zendesk, Freshdesk)
  • Portails clients en ligne : suivi de commandes, factures, SAV
  • Systèmes de feedback et NPS (Net Promoter Score)

5. Pourquoi investir dans la relation client est stratégique ?

👉 Investir dans la relation client représente un choix stratégique pour sécuriser les revenus, renforcer la fidélité et créer de la valeur sur le long terme.

  • Réduire le taux de churn (perte de clients)
  • Augmenter le panier moyen par la confiance
  • Fidéliser sur le long terme
  • Obtenir du bouche-à-oreille entre professionnels
  • Renforcer sa réputation et sa crédibilité

6. Quels sont les pièges à éviter dans la relation client ?

👉 Si la relation client en BtoB est un levier de croissance, elle peut aussi devenir un point de fragilité si certains écueils ne sont pas anticipés et évités avec rigueur.

  • Ne pas formaliser les échanges (risques juridiques)
  • Promettre des délais ou des services non tenables
  • Négliger le suivi après-vente ou le SAV
  • Ne pas comprendre les enjeux métiers du client
  • Manquer de clarté sur les conditions de paiement

7. La relation client BtoB inclut-elle la gestion du risque client ?

👉 Oui. La relation client BtoB va au-delà du marketing : elle comprend aussi une analyse de la solvabilité, des garanties contractuelles (assurance-crédit, cautions), et une gestion préventive des impayés. La solidité financière d’un client est une composante essentielle de la relation.

8. Quels indicateurs permettent de mesurer la qualité de la relation client ?

👉 Mesurer la qualité de la relation client en BtoB est essentiel pour piloter efficacement les actions commerciales et fidéliser sur le long terme ; cela passe par des indicateurs précis qui traduisent la satisfaction, l’engagement et la performance des interactions.

  • NPS (Net Promoter Score)
  • Taux de réclamation / satisfaction
  • Durée moyenne de résolution des demandes
  • Durée de la relation client (rétention)
  • Taux de renouvellement de contrat
  • Taux de recommandation

9. La digitalisation peut-elle améliorer la relation client ?

👉 Absolument. La mise en place d’outils numériques permet :

  • Un suivi en temps réel des demandes clients
  • Des espaces clients autonomes (commandes, factures, litiges)
  • Des analyses prédictives pour anticiper les besoins
  • Une automatisation de certaines réponses tout en conservant l’humain sur les sujets clés

10. La relation client BtoB est-elle une fonction uniquement commerciale ?

👉 Non. Elle est transversale :

  • Les commerciaux initient la relation
  • Les équipes ADV la gèrent au quotidien
  • Les DAF interviennent dans les conditions financières
  • Le service technique ou le SAV la consolide

C’est un travail d’équipe, piloté avec des outils, des process et une vision client commune.

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